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Douce tempête.

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08.08.17 22:25
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Il venait de quitter Nasrÿn, il aimait passer du temps en sa compagnie. Elle agissait comme un véritable calmant sur ses ardeurs démesurées. Caolann était un impulsif, il était une petite boule de feu prête à s’envoler à la moindre provocation. Il n’en fallait pas énormément pour l’hybride pour se sentir enflammé par quelque chose. Un rien l’allumait. Caolann se considérait comme un homme passionné et passionnant. Ce n’était pas une vantardise, mais l’elfe savait quel pouvoir il exerçait sur les femmes, tout comme les hommes. Homosexuel, il ne comptait plus le nombre d’homme et d’elfe qu’il avait reçu dans son lit alors qu’ils s’affirmaient très hétérosexuel. Caolann aimait dire que personne n’était totalement l’un ou totalement l’autre, nous avions simplement nos préférences. Pour Caolann, c’était les hommes. Il ne regardait jamais les femmes avec un désir autre que celui de les protégées. Le jeune palefrenier ne connaissait qu’une seule personne au monde capable de lui remettre les idées en place ; sa plus précieuse amie, la magicienne Nasrÿn de Shola. Sans elle, Caolann se sentait perdu. La belle Sholienne occupait une place immense dans sa vie, dans son cœur.

Désormais de retour dans son écurie après une bonne conversation, son esprit délaissa sa douce amie pour s’orienté vers l’autre personne qui partageait sa vie. Une personne qui, ne le savait pas, mais pour qui Caolann serait prêt à renverser montagne et mer. ‘’ Bonjour mes amours. ‘’ Manque de virilité ? Sans l’ombre d’un doute, mais Caolann parlait toujours ainsi à ses bêtes, ses chevaux. Caolann était un maître-palefrenier, c’était lui qui occupait le poste le plus important. Enfin, parfois il se disait que ce poste n’existait pas réellement, mais il appréciait le geste que la Triade lui avait fait en l’honorant ainsi. Et puis, il était indéniable et indiscutable que Caolann avait un réel pouvoir d’attraction avec ces créatures majestueuses.

L’hybride passait une grande majorité de son temps ici. C’était un peu comme sa maison. Caolann finissait souvent par s’endormir aux pieds de ses chevaux de qui ils prenaient le plus grand soin. Il n’aurait très fort probablement jamais d’enfant, ils les considéraient tous comme les siens. Ils communiquaient, ils savaient ce qu’ils voulaient. L’hybride caressait doucement la fourrure d’une monture lorsqu’il entendit un grincement, pas n’importe lequel, celui de sa porte. Il pouvait entendre le vent siffler, il tourna la tête. La neige commençait à se lever, une tempête s’annonçait certainement. Son cœur fit trois tours en le voyant se faufiler dans l’écurie en prenant grand soin de refermer la porte derrière lui. Il était si beau avec ses cheveux blancs qui retombaient mollement au niveau de sa nuque. Il avait un air si sérieux, mais c’était ce qui faisait tout son charme. Caolann l’admirait avec une envie qui le chavirait. Même si quelques heures auparavant il avait longuement parler de désir inavoué avec Nasrÿn, le voir devant lui le faisait perde tout contrôle. Chaque fois qu’Ulrik, membre de la Triade, s’approchait de lui, il ne rêvait que de le serrer dans ses bras, de le réchauffer et de lui murmurer à l’oreille combien il comptait à ses yeux. ‘’ Ulrik, mon vieil ami. ‘’ Il délaissa son cheval et se dirigea dans sa direction. Il se retenait de courir jusqu’à lui pour sentir la douce odeur de froid qu’il dégageait. Sa peau de satin semblait si douce, il rêvait de glisser ses longs doigts fins sur toute la surface de son corps. ‘’ Tu es fou de venir jusqu’ici alors que la tempête se lève. ‘’
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08.08.17 23:44
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Douce tempête»

F l o c o n   g l a c é  &   b r a i s e   c h a u d e


Ulrik poussa la porte des écuries et laissa une brise froide entrée à l'intérieure. De la neige s'engouffra par la même occasion et se glissa dans la paille fraîche. C'était l'un des rares endroits où il faisait bon être quand l'air vif de Shola soufflait.

Si le bâtiment avait des murs extérieurs de glace et de neige comme le château, à l'intérieur des stalles de bois avaient fabriquées. Cela avait coûté cher, mais même pour des cheveux habitués depuis des générations aux températures froides, un peu de chaleur du continent était nécessaire. Leur sol était recouvert d'un épais tapis d'herbe sèche et suspendu, du fourrage frais. L'endroit sentait bon. C'était une odeur qu'Ulrik aimait - cela sentait la vie, le soleil.

C'est cela qu'il retrouva en refermant les portes derrière lui. S'il n'avait pas trouvé sa vocation dans l'art délicat que de diriger un royaume, sans doute aurait-il fini par travailler ici. Bien qu'en réalité, il passait beaucoup de son temps ici... Il ne fallait pas se méprendre, Ulrik aimait son royaume, sa maison et peu importe ce qu'il pourrait découvrir si un jour il traversait le sentier jusqu'à la terre des Elfes, son coeur était ici, à jamais dans le désert du Nord.

Alors qu'il refermait derrière lui, il entendit la voix vive de Caolann. Cet elfe ne vivait presque que pour les chevaux - presque, car ce n'était un secret pour personne qu'il était très « chaleureux » pour employé un terme plus convenable. Malgré cette caractéristique de sa personnalité, Ulrik appréciait sincèrement cet elfe : il était doué avec les chevaux, il était de bonne compagnie et... il avait un charme qu'on ne pouvait pas ne pas apprécier.

Ulrik eut un doux sourire en se retournant pour saluer à son tour, mais avec plus de retenue, son exubérant ami.

Le plus jeune membre élu de la Triade actuelle portait comme à son habitude une tunique immaculée, brodée de fils d'argent, taillé sur mesure, elle m'était en valeur sa carrure de jeune homme. Elle était rehaussée par des saphirs. Bien qu'Ulrik supportait très bien la nature de son royaume, il avait recouvert ses épaules d'une cape légère avec un col de fourrure blanche - l'animal dont était issue cette parure lui était inconnu.

« Caolann je me disais que tu serais là. Je ne te dérange pas au moins ? Sinon, je peux te laisser. »
Ulrik qui était pourtant reconnu pour être quelqu'un de sérieux avait malgré tout un petit sens de l'humour. Son ton de voix était joyeux bien que subtile et, bien que sa question pouvait sembler parfaitement anodine, il n'en était rien. Chaque fois qu'il percevait de l'excitation dans l'expression de Cao, Ulrik se disait qu'il y avait un homme derrière cela. Bien qu'il avait raison, il ne lui venait pas à l'esprit qu'il était cet homme. Il imaginait plutôt un humain roux ou brun caché dans un coin attendant de nouveau d'être en tête à tête avec le palefrenier.

« Tu sais bien que ni le vent ni la neige ne m'effraient. Et puis, je ne voulais pas te laisser seul. Je voulais m'occuper un peu les mains et me rendre utile. Ne me dis pas que tu as terminé de soigner tous tes petits protégés... Enfin, j'avais envi de passer un moment ici, comme au bon vieux temps, quand tu m'apprenais à brosser les chevaux, leur donner la moulée ou ramasser .... enfin. »

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21.08.17 19:22
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Quel homme, oui, quel homme était Ulrik. Ce n’était jamais dit sous forme de question, ni même d’affirmation. Caolann le disait simplement dans la plus sincère des émotions. Cet homme d’une trentaine d’année était d’une droiture inébranlable. Il croyait quand tout était perdu. Caolann vouait une admiration, mais surtout un respect sans condition à cet homme. À lui, mais également à toute la triade de Shola. « Caolann je me disais que tu serais là. Je ne te dérange pas au moins ? Sinon, je peux te laisser. » L’hybride laissa son sourire parler pour lui. « Tu ne me dérange jamais. » Ce n’était pas peu dire. Caolann passerait bien chaque instant de sa vie avec lui à ses côtés. « Tu sais bien que ni le vent ni la neige ne m'effraient. Et puis, je ne voulais pas te laisser seul. Je voulais m'occuper un peu les mains et me rendre utile. Ne me dis pas que tu as terminé de soigner tous tes petits protégés... Enfin, j'avais envie de passer un moment ici, comme au bon vieux temps, quand tu m'apprenais à brosser les chevaux, leur donner la moulée ou ramasser .... Enfin. » Un petit teint rosé se forma au niveau des joues de l’hybride. « Je crois que tu te souviens comment me filer un coup de main ? » C’était une blague, puisque les deux hommes se voyaient régulièrement.

Caolann invita Ulrik à prendre une fourche pour ramasser le foin autour d’eux. Si dans la vie de tous les jours le jeune homme était bordélique et chaotique, il restait à cheval sur la propreté des lieux. À ses yeux, ces bêtes méritaient un respect sans borne et cela commençait par un box propre. « Tu m’as manqué ces derniers jours. Tu as été occupé pas mal avec le conseil ? » Il ressentait une pointe de jalousie dans son cœur. Caolann était comme ça, sans arrêt jaloux des gens qui entourait Ulrik. Il aimerait être autour de lui, avec lui, tout le temps, sans arrêt. Mieux encore, il aimerait que ce sentiment soit réciproque. Malheureusement, en entendant, il devait se consoler dans les bras des premiers hommes venus qui l’intéressait moindrement. Son cœur tout entier lui ne réclamait qu’une seule âme, malheureusement.

« Tu n’aimerais pas parfois tout plaqué et venir travailler avec moi, tout le temps ? On s’amuserait bien, comme dans l’temps quand tu étais apprenti. » Il rêvassait tout haut en pelletant le fumier. Il ne regardait plus réellement le membre de la triade. Caolann était un très grand romantique. Il était une fois partie à Elfe, il était revenu et était tombé amoureux d’Ulrik. Il existait deux raisons principales au fait qu’il restait encore à Shola, même s’il rêvait quelques fois de voir le monde. La première, Nasrÿn. Sa meilleure amie, la femme de sa vie en quelque sorte. Il la protégerait envers et contre tout. Il n’hésiterait même pas une seconde à se mettre en travers d’une lame tranchante et elle. La seconde, c’était lui, Ulrik. Il souffrait un peu tous les jours de son absence complète dans sa vie. Il vivait dans l’attente d’un autre moment en sa compagnie. Il ne se voyait pas vivre loin de lui et ne plus jamais le voir. « C’est des rêveries, mais que veux-tu, même si cela date, tu as été mon meilleur apprenti. » Caolann faisait référence à son apprenti actuel qui ne fichait rien, sauf draguer toutes les filles, quel ironie n'est-ce pas ?
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26.08.17 10:40
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Douce tempête»

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Ulrik avait un sourit éblouissant et secoua ses épaules pour faire tomber les petit flocon de neige. Il était soulagé de pouvoir rester. C'était si chaleureux ici. O! Tous le royaume était cordiale et il y avait beaucoup de lumière, mais la glace et la neige était froide au touché, alors qu'ici la matière emmagasinait la chaleur et quand on y touchait on pouvait la sentir. Et puis la paille, les animaux,... cela avait une odeur que la neige et la glace n'avait pas.

Il prit l'une des fourches et commença à ramasser la paille usée, avant d'étendre une nouvelle paille fraiche et dorée. Ulrik adorait travailler à l'écurie. De tous les métiers qu'il avait fait durant son adolescence et le début de sa vie d'adulte, c'était cela qu'il s'était senti avec le plus d'affiné. Il avait également ressenti un élan naturel pour le maniement des armes. Par contre la pioche ou le ciseau n'avait pas été révélateur pour lui.

Il jetait parfois des regards à Caolann afin de s'assurer que son ami ne lui cachait pas un amant nu dans un tas de fouin... Ulrik n'avait pas de problème avec le comportement de Caolann. Cet elfe était un vrai atout pour le royaume, il avait bon caractère et il était digne de confiance, travaillant. C'était, pour Ulrik, un ami, un grand frère peut-être?

« Je viens déjà très souvent ici. Quand je ne suis pas occupé avec le conseil et que je ne veille pas sur le bien être des sholiens, j'aimerai dire que je me réfugie ici, mais je ne suis pas ce genre d'homme. De plus, tu as déjà un apprenti et je suis persuadé que tu es rarement seul. Donc, ma présence ne serait plus aussi agréable si j'étais toujours ici. »
Être membre de la Triade et discuter avec le peuple afin de connaître leur impression et besoin était un travail qui prenait beaucoup de temps. Ulrik le faisait avec rigueur et professionnalisme. Il était très apprécié malgré parfois qu'il gardait une petite distance, un petit côté froid. Les autres membres de la Triade le faisait aussi bien sur. Cependant, Ulrik était reconnu pour son zèle.

Il sourit à Caolann en remerciement pour son compliment. Il était content de savoir qu'il faisait du bon travail et qu'il l'appréciait pour cela. Il continua de nettoyer l'écurie. Il n'y avait personne qu'eux et cela lui faisait plaisir. Il aimait le silence troublé par le raclement de l'herbe. C'était appaisant. Il se demandait si le vent dans les arbres produisaient le même son. Les autres royaumes devaient être cacophonique comparativement à Shola.

Lorsqu'il eut terminé, il retourna ranger sa fourche et il se retourna pour regarder Caolann.

« Sincèrement, j'aime faire partie de la Triade et aider à la prospérité de Shola. Cependant, si le royaume aurait été différent, je crois que j'aurai été tiraillé entre travailler ici et... peut-être défendre le château. Je dois avouer que tenir en main une arme dure, donne un sentiment de force et de puissance. Cela m'emplit de détermination. Alors qu'ici c'est un sentiment beaucoup plus doux qui m'habite. »
Pendant un moment, il eut une étrange énergie entre eux. Ulrik n'état pas doué de pouvoir magique et il n'était pas reconnu pour l'expression des émotions, cependant, il sentit quelque chose de fort et d'intense faire un lien entre Caolann et lui. Pendant quelques secondes il en fut troublé et il secoua la tête comme pour chasser cette toile.

Il prit ensuite une des brosses et se dirigea d'un pas raide et rapide vers le premier cheval afin de le brosser. Comme les animaux restaient à l'intérieur, la neige et la glace pries dans leurs poils fondaient, mais il était bon tout de même pour la circulation sanguine de brosser le corps et agréable aussi. Il prendrait le temps demain d'aller en faire courrir quelques-uns dans la toundra. Ces bêtes avaient besoin d'exercices.

« Est-ce que cela fait longtemps que les chevaux sont sortis ? Demain je prendrais le temps d'aller en faire sortir quelques-uns pour qu'ils puissent se délier les jambes. »
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03.09.17 22:02
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L’amour avait quelque chose de profondément abstrait pour le jeune palefrenier. Pour lui, le véritable amour était ce qu’il vivait avec la magicienne de Shola. Une relation platonique, basé sur la confiance et la franchise. Caolann enchaînait les relations sans vraiment les prendre en considération. Ceci dit, la dernière relation ‘’sérieuse’’ qu’il vécut, et lorsqu’on parle de relation, c’est vraiment un truc spécial qu’il partageait avec une autre âme, cela remontait à plusieurs années maintenant. La relation avec Aimé c’était terminé le jour où il décida qu’il en avait marre d’être à Elfe et qu’il désirait rentrer chez lui, là où il à grandit, là où son amie l’attendait avec patience pendant près de vingt-sept ans. Sa relation avec Aimé avait été douce, apaisante surtout sur le cœur de l’Elfe qui, là-bas, ne c’était jamais senti aussi à sa place que dans cette écurie. L’espace d’une seconde, Caolann eu une pensée pour cet elfe qu’il avait affectionné, à sa façon. Où était-il ? Allait-il bien ? Il devait certainement être marié à une belle elfe aujourd’hui, peut-être quelques enfants à son actif. Jamais, du temps où ils étaient ensemble, il n’avait souhaité afficher cette relation. Caolann l’acceptait, il acceptait toujours de cacher ses idylles, principalement parce qu’il ne voulait avoir de compte à rendre s’il partait.

« Est-ce que cela fait longtemps que les chevaux sont sortis ? Demain je prendrais le temps d'aller en faire sortir quelques-uns pour qu'ils puissent se délier les jambes. » Caolann releva la tête vers Ulrik, son cœur bondit dans sa poitrine. C’était quelque chose que seul lui arrivait à provoquer en lui. Le palefrenier l’ignorait totalement, mais il éprouvait pour Ulrik ce que le jeune Aimé avait un jour éprouvé à son égard. Il était en admiration devant ce brillant jeune homme qu’il avait un jour eu la chance inouïe de fréquenter tous les jours dans le cadre de son ‘’stage’’. Caolann rêvassait toujours à un avenir où Ulrik et lui formeraient un couple. « Ils sont sortis aujourd’hui avant la tempête, je ne savais pas combien de temps elle durerait. Tu les connais, ils détestent être enfermer trop longtemps. » Caolann ouvrit les bras et se laissa tombé sur le dos, une immense masse de foin ralenti sa chute. Caolann compris, l’espace d’une seconde, que c’était peut-être parce qu’il voulait passer encore plus de temps en sa compagnie qu’il proposa la visite surprise de demain dans la journée. « Tu sais quoi ? Je suis sûr que demain aussi les bêtes seront heureuses de prendre l’air. Je t’attendrais à la première heure à l’écurie. »

Son esprit se permis de reprendre le cours de ses songes les plus fous. Dans une vie imaginaire, Ulrik ne serait pas devenu membre de la triade. Il serait resté auprès de lui après son éducation. Caolann aurait fini par, tout comme avec Aimé, lui montrer le maître de l’amour. Instinctivement, Caolann posa une main sur son pantalon pour éviter toute sorte de malaise. Il ne pouvait, malgré tout, pas empêcher son corps de réagir à ce qu’il pensait, à ce qu’il souhaitait. Il devait admettre la vérité, il avait beau trouver réconfort dans les bras de tous les beaux bellâtres qu’il rencontrait, aucun n’arrivait à remplir ce besoin vital qu’il avait en son cœur. « Tu viens me rejoindre un peu ? Cela fait un moment que nous n’avons pas juste discuter ensemble, sans faire de boulot. » Il tapota d’une main libre le foin près de lui, tout sourire, laissant ainsi paraître ses dents parfaitement blanches et alignées.
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04.09.17 12:26
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Douce tempête»

F l o c o n   g l a c é  &   b r a i s e   c h a u d e


Ulrik était un peu déçu que Caolann lui dise que tous les chevaux avait été de sortis. Il aurait presque aimé qu'il le lui cache pour avoir un prétexte pour revenir et chevaucher un peu. Enfin d'autres occasions se présenteraient sans doute. Peut-être pourrait-il demander à Caolann de l'inviter la prochaine fois...

Ulrik brossa un premier cheval avec application, crinière, dos, flanc et queue avant de vouloir passer au suivant. Il jeta un coup sur l'elfe et Ulrik eut une expression amusée d'exaspération. Il eut un imperceptible hochement de tête négatif alors qu'il allait se planter devant le palefrenier étendu dans le foin. Il le toisa et posa ses mains sur ses hanches en une pose qui se voulait autoritaire bien qu'Ulrik n'était pas vraiment en colère.

La nonchalance de Caolann était rafraichissante: Caolann ressemblait davantage à un adolescent qu'à un adulte. C'était plutôt amusant étant donné son âge. C'était sans doute pour cela qu'Ulrik l'appréciait. Il était pour sa part plus sérieux, plus mature, plus conservateur de sa façon de penser.

« J'espère que tu n'occupes pas tout ton temps ainsi, sinon je devrais m'inquiété pour les soins que reçoivent les chevaux. »
L'expression sérieuse d'Ulrik ne laissait pas l'impression qu'il faisait ce commentaire en plaisanterie, cependant, pour ceux qui connaissait le jeune homme c'était bien le cas. Après quelques secondes à soutenir l'amusement dans le regard de Caolann. Les traits naturellement sévère cependant se détendire après quelques secondes et le visage d'Ulrik s'illumina d'un sourire alors qu'il acceptait de jouer aussi.

Il se laissa tomber à côté de Caolann et il soupira avant de rouler sur le dos et de regarder le plafond. Ulrik était toujours sérieux, enfin presque, car il avait tant à coeur le bien-être et la qualité de vie des sholiens qu'il y mettait toute son énergie. Il se perdit un peu dans ses pensées, à seulement profiter d'un moment de détente sans préoccupation. Il ne porta pas attention à son ami à côté de lui, il ne sentait même pas le regard de l'elfe sur lui. Ulrik ne faisait que se détendre, étendu sur l'herbe sèche, offrant son profil sans pudeur, le regard rivé sur la structure de l'étable.

« J'aime ma vie aussi, j'aime ton amitié Caolann. Si tu ne serais pas là, ma vie serait trop sérieuse. Je ne me plains pas de mes responsabilité, j'en suis fier. Mais pouvoir me détendre, avoir du plaisir, je veux dire, pouvoir venir ici, profiter de ton énergie, de ta joie de vivre, et juste être un homme et non plus un membre de la triade, cela fait un bien fou. »
Ulrik ne savait pas vraiment, aveuglement volontaire ou est-ce que Caolann était vraiment discret?, qu'il était sujet de sentiments particulier chez son ami? Bref, si Ulrik avait réalisé que son compagnon avait quelques sentiments envers lui, sans doute aurait-il fait plus attention à son choix de mot, ou encore à sa manière d'agit. Sans doute aurait-il gardé quelques distances tant physique qu'en parole. Ce n'était cependant pas le cas et Ulrik se montra donc d'une grande honnêteté. Il finit par se tourner vers Caolann pour lui faire face et le regarder.

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04.09.17 14:24
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Entre l’amour et l’amitié, il n’existait parfois qu’une mince ligne à franchir. Pour une personne comme Caolann, c’était facile de faire le pas. À ses yeux, il était tout à fait normal d’être sexuellement actif avec ses amis. Il voyait ça comme une forme de tendresse, d’affection et de démonstration de son attachement le plus profond. C’est peut-être pour cette raison qu’il n’était, jusqu’à présent du moins, jamais tombé amoureux. Pour lui, c’était trop difficile d’arriver à faire la différence entre ce qu’on fait entre amis et entre amoureux. « J'aime ma vie aussi, j'aime ton amitié Caolann. Si tu ne serais pas là, ma vie serait trop sérieuse. Je ne me plains pas de mes responsabilité, j'en suis fier. Mais pouvoir me détendre, avoir du plaisir, je veux dire, pouvoir venir ici, profiter de ton énergie, de ta joie de vivre, et juste être un homme et non plus un membre de la triade, cela fait un bien fou. » Caolann était un enfant, un éternel adolescent incapable de faire la différence entre une amitié et une intense déclaration d’amour. L’elfe regarda son ami Sholien, le cœur au bord des lèvres. Venait-il de lui dire ce qu’il croyait avoir attendu ?

Caolann espérait ces mots depuis si longtemps. À ses oreilles, il n’existait aucune chance qu’il ait mal interprété cette déclaration d’amour évidente. Il aimait être à ses côtés, il le trouvait drôle et il le faisait sentir comme un homme. Ulrik était si près de lui, il pouvait entendre son cœur battre, il en était convaincu. « Ulrik… » Il prononça son prénom, son regard brillait. Instinctivement il posa une main sur le visage du Sholien, blanc comme neige. Il rêvait depuis si longtemps de ce moment unique entre eux. Les doigts de l’elfe caressaient tendrement la peau si douce d’Ulrik. Elle était exactement comme il en avait rêvé. Caolann pris une immense inspiration, ce qu’il s’apprêtait à dire prenait une dose de courage qu’il ne possédait pas. Caolann n’était pas un elfe guerrier, comme c’était le cas du clan du soleil. Non, il en était bien loin. Il n’appartenait à aucun clan, mais il savait que son père apprenait au clan des étoiles, un clan qu’il avait dans le sang. Disons que le courage n’était certainement pas le premier critère de personnalité dans le haut de la liste… « Je… » Les mots lui manquaient, ils s’étranglaient dans sa gorge.

Une importante hausse d’énergie le submergea alors que le jeune homme plongea ses yeux bleus en lui. Caolann se sentit tout renversé devant sa prestance. Certes, il n’arrivait pas différencier l’amour et l’amitié, mais il pouvait parfaitement exprimer que ses sentiments pour cet homme blanc étaient bien plus fort, bien plus sincère et surtout, bien plus dévorant que ceux qu’il avait un jour partager avec un autre elfe. Caolann ne sut résister plus longtemps à l’envie qui le tiraillait depuis tant d’années maintenant. Aujourd’hui, Ulrik avait exprimer à demi-mot qu’il partageait des sentiments similaires. Lui aussi, lorsqu’il se trouvait en sa présence se sentait plus important, plus intelligent. Il avait l’impression que son existence avait un réel impact sur le monde. Caolann s’avança rapidement sur Ulrik, emprisonna son visage entre ses mains et l’embrassa. Dans son cœur, une explosion, un feu d’artifice. C’était encore plus mémorable qu’il n’avait espéré y croire. Il caressa du bout des doigts le visage délicat de l’homme.
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04.09.17 18:05
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Ulrik dans son esprit n'avait fait aucune indication comme quoi Caolann lui plaisait d'une manière particulière. Il avait seulement exprimé à un ami qu'il se sentait bien avec lui, comme on peut se sentir bien avec son chien ou dans son bain. La bonne humeur cependant d'Ulrik et peut-être le vocabulaire qu'il employa ou encore l'imagination de Caolann sembla pourtant laisser entendre autre chose.

Alors que son regard croisait celui de son compagnon, Ulrik se sentit soudainement bizarre. Lorsque Caolann posa sa main contre sa joue il figea complètement ne comprenant pas ce qui se passait ni pourquoi son ami faisait cela. Il resta immobile sans pensée, sans réagir attendant de savoir ce que voulait faire ou dire Caolann.

Ulrik en prit pour son grade car le baiser qu'il reçut était complètement innatendu. Il ouvrit grand les yeux comme des secoupes à thé, il laissa Caolann l'embrasser à sa façon, lui était trop choqué, surpris pour réagir, répondre, positivement ou négativement. Il ressemblait à un poisson hors de l'eau.

Après la longue minute de ce geste incompréhensible pour Ulrik, il regarda toujours Caolann en clignant des yeux comme pour se reconnecter à la réalité. Il ne savait pas trop ce qu'il pouvait dire ou faire. Ulrik n'était pas complètement idiot, embrasser quelqu'un était une manière d'exprimer des sentiments et de dire qu'on l'aimait. Mais il n'aurait jamais pensé embrasser Caolann ou un ami comme Caolann venait de le faire envers lui.

Ulrik appréciait son ami et il tenait à son amitié, mais là, il sentit que quelque chose venait de se passer d'important et de dangereux pour leur relation. Mais il se sentait incapable de réagir, il ne savait pas comment réagir surtout, ni comment il se sentait face à ce qui se passait.

« Caaoolannn... qu'est-cee que tu fais ? ... »
Ulrik ne reconnaissait pas sa voix. Habituellement il parlait clairement, mais là, il sentit son ton être plus bas, ses mots s'allonger et une certaine chaleur, comme si ces mots venaient non pas de sa gorge, mais de son ventre, il se sentit un peu ennivré et patois en parlant, comme s'il était un peu enquilosé ou endormi, pourtant il n'était pas comme Aurore dans ce conte pour enfants... Ulrik avait soudainement chaud et il ne sentait bizarre et en même temps il craignait que Caolann prenne mal ou réagisse mal face à sa réaction...



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06.09.17 21:17
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Son cœur se gonflait d’amour pour ce membre important de Shola depuis si longtemps déjà. Caolann avait avec le temps pu imaginer cent fois et plus encore la façon dont il s’y prendrait pour faire comprendre à Ulrik qu’il avait à son égard des sentiments plus important qu’une simple discussion par-ci par-là. Les lèvres de l’homme goûtait légèrement le miel, ce qui provoqua chez Caolann une pulsion encore plus forte. Il pressa son corps tout entier contre celui si rigide d’Ulrik. Pourtant, ce message ne fit aucun doute à l’esprit de l’hybride. Caolann continua simplement de forcer le baiser, vivant lui, de son côté, l’un des plus beaux moments de sa si longue vie. Certes, ce moment était bien loin de tous les fantasmes qu’il avait pu imaginer lors de ces dernières années, mais cela pouvait facilement faire l’affaire. Caolann était aux anges, rien de moins. Il avait, à tort, l’impression qu’il vivait un moment marquant pour une relation plus ou moins normale. Il ignorait encore ce qu’il souhaiterait développer comme relation avec son ami, mais une chose était certaine, il avait envie de profiter de la situation encore un bon moment.

Hors, son élan fût coupé alors que Caolann s’apprêtait à prolongé se baiser entre eux. Pour lui, ça allait de soi que se baiser finirait certainement en ‘’autre chose’’. Ce n’était pas méchant ou quoi que ce soit, mais c’était une façon de démontrer son affection. Caolann senti une réticence provenant d’Ulrik, raison pour laquelle il dégagea son étreinte. Le visage d’Ulrik brisa le fantasme que Cao s’imaginait être en train de vivre. Les traits de son ami étaient paralysés, il semblait être sous le choc. Comment était-ce possible, ne venait-il pas, quelques instants auparavant, lui ouvrir son cœur ? « Caaoolannn... qu'est-cee que tu fais ? ... » À son tour, les traits de son propre visage de contracta. « Je… » Il ne savait pas quoi dire, par quel bout commencer. Avait-il si mal compris les propos d’Ulrik ? Caolann cligna des yeux à plusieurs reprises. « Ulrik…Je… » Les mots s’étranglaient dans sa gorge. Il recula brusquement en se relevant pour lui faire face.

Le courage semblait lui manquer à cet instant précis. Ce n’était pas si surprenant, ce n’était pas du tout une qualité qui habitait son âme. Caolann était une âme romantique, un charmeur, un maître de l’amour. Il agissait égoïstement et dans l’unique but de toujours se satisfaire lui-même. Il n’éprouvait jamais le besoin de se justifier, de se mettre à nu et dans une position de vulnérabilité. Ce n’était pas son genre. Il était gentil, affectueux, farceur et il savait rendre les gens spéciales. Caolann soupira et décida que c’était le moment ou jamais de lui dire ce qu’il ressentait en sa présence. « Tout comme toi, je me sens bien lorsque tu es ici avec moi. Ulrik. » Caolann décida de ployer le genou pour être face à un Ulrik qui, à voir son air, en prenait plein la figure. « Je rêve de toi la nuit, je pense à toi le jour. Je n’arrive pas à te sortir de ma tête, tu es là, avec moi. » Il pointa son cœur. « Pas un jour ne passe sans que j’espère te voir franchir les portes de cette écurie. Pourtant, ce n’est pas ta venue amicale que je recherche. Ulrik… J’ai envie de plus. » Il s’approcha de nouveau d’Ulrik pour poser un second baiser sur ses lèvres, chaste, espérant que ce dernier réponde à sa déclaration.
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09.09.17 12:11
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Douce tempête»

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Ulrik était complètement tétanisé, figé par ce baiser amoureux qu'il venait de se prendre de son ami. Ulrik ne s'attendait certainement pas à cela. Caolann était quelqu'un de tres affectueux - Ulrik connaissait ses habitudes et ses relations avec les voyageurs et quelques sholiens... mais il ne pensait pas un instant qu'il l'aurait un jour traiter comme tous ses hommes. Le pauvre homme qu'il était était complètement dépassé.

Ulrik n'avait jamais fréquenté personne, pas de petite amie, il ne se souvenait même pas d'avoir eu du désir ou de l'intérêt amoureux pour quelqu'un. Il s'était toujours montré si... froid, si concentrer sur ses devoirs et obligations, depuis toujours. Il avait fait preuve de zèle dans son apprentissage, puis de sérieux durant les assemblées publiques du Conseil et finalement, depuis qu'il était de la Triade, il sentait cette charge lourde sur ses épaules et ne prenait pas le temps de vivre...

Lorsqu'il vit Caolann se mettre à genou devant lui, alors que lui-même était encore étendu et vulnérable dans la paille, il l'écouta en sentant une petite peur en lui. Ce qui était le plus important pour lui était que son peuple ne manque de rien et soit heureux. Caolann lui disait justement qu'il était heureux quand il pensait à lui, quand il le voyait... Cela lui fit un petit velours de savoir qu'il apportait ainsi de la joie et du bonheur à quelqu'un, mais... là il était pris au dépourvu, surpris et... il ne connaissait rien à toute ses choses.

Caolann ne le laissa même pas répondre, ni même calmer son coeur et sa tête en ébullition, il vint sur lui pour l'embrasser encore. Soit parce que justement il était encore complètement dans le coton ou bien parce qu'il savait maintenant à quoi s'en tenir, Ulrik répondit un peu à ce baiser. Sa bouche fut plus douce, plus coopérative, ses lèvres se montrèrent presque chaude devant ce nouvel assaut.

Le corps raide et stressé d'Ulrik se détendit presque, près à soupirer, mais il ne fallait pas lui en demander trop pour une première fois. L'humain se sentit cependant différent sous ce baiser. Finalement, Caolann y mit fin peut-être un peu trop tôt, mais en même temps, c'était parfait pour que l'esprit d'Ulrik soit complètement perdu et vulnérable. La bouche encore en forme de coeur, le regard brillant et les joues bien roses, Ulrik regarda Caolann avec chaleur.

Il prit une longue minute à trouver sa voix et des mots... Il se redressa sur ses coudes offrant son corps vulnérable aux yeux de Caolann avant de lui répondre quelque chose...

«Cao... je suis désolé si je t'ai fait croire des choses... je ne pensais pas que... je veux dire, pardonne moi, je suis complètement surpris et je... ne pensais pas que je puisse inspirer ce genre de sentiment.»
Ulrik se sentit pathétique, maladroit... et offenser par ses propos mots alors il n'osa pas imaginer comment son ami prenait la chose. Ne voulant surtout pas commettre un impair avec lui, car il tenait à lui - en fait, il se sentit terrifié à l'idée de le perdre! Il le retint par le bras et contraignit Caolann à rester là, près de lui. Il eut pitié de lui, d'eux. Caolann lui faisait penser à un petit animal tombé dans les eaux glacés, vulnérable. Il voulait le rassurer, le réchauffer... Mais Ulrik se sentait si maladroit, si incompétent et incapable de voir clair dans sa propre tête, comment pourrait-il alors se faire comprendre de son ami?

«Pardonne moi Cao... je ne sais plus ce que je dis. Je suis complètement déconcerté par ton aveux. Je dis n'importe quoi, je... suis tout mélangé et tout ce que je dis sort de travers. Pardonne moi.»
Ulrik alla poser son front contre le torse de Caolann et ferma les yeux. C'était une manière étrange que de se calmer, mais également de faire comprendre ce qu'il ne parvenait pas à dire. Qu'il était touché par son aveu et qu'il était ni offensé ni brusqué, seulement... il ne s'attendait pas à cela, et étant toujours si préoccupé par ses responsabilités qu'il en oubliait son côté "homme".

Ulrik resta ainsi en silence de longues minutes, se calmant comme il pouvait, tentant de méditer maladroitement pour recentrer ses pensées et comprendre toute les implications des paroles de Caolann à son endroit.

Ulrik était quelqu'un de frigide en apparence et à la gestuelle si majestueuse, noble,... que parfois il parraissait plus froid et glacial que Shola. Mais Ulrik avait surtout le coeur sur la main, une grande écoute et un respect immense pour tous, particulièrement les siens, ses amis, mais également tous les habitants de Shola.

Ulrik soupira contre Caolann.



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05.10.17 23:43
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«Cao... je suis désolé si je t'ai fait croire des choses... je ne pensais pas que... je veux dire, pardonne moi, je suis complètement surpris et je... ne pensais pas que je puisse inspirer ce genre de sentiment.» Pour la première fois de son existence tout entière, Caolann ressenti ce qu’il avait pu faire sentir à tous les hommes ayant eu le triste bonheur de tombé amoureux de lui. Caolann n’avait jamais été du genre à se soucier du chagrin qu’il causait, vivant simplement ce qu’il avait envie de faire. Entendre Ulrik repousser ses avances alors qu’il venait littéralement de se mettre à nu devant lui brisa son cœur, sa confiance en lui et surtout brisa l’amitié qu’ils pouvaient mutuellement se porter. Comment est-ce que cela pourrait en être autrement ? Comment est-ce qu’ils pourraient être de nouveau l’un en face de l’autre sans éprouvé un immense malaise ? L’elfe s’apprêtait à se relever et surtout, partir à toute jambe. Il prévoyait déjà son retour chez les elfes. Il y resterait jusqu’à la mort d’Ulrik. Caolann sentait qu’il n’arriverait jamais à aimer un autre homme avant qu’il ne quitte ce monde. Seulement, le Sholien le retint près de lui. Caolann lui lança un regard remplis d’incompréhension. «Pardonne moi Cao... je ne sais plus ce que je dis. Je suis complètement déconcerté par ton aveux. Je dis n'importe quoi, je... suis tout mélangé et tout ce que je dis sort de travers. Pardonne moi.» Son cœur se torda dans sa poitrine. Caolann ne comprenait plus ce qu’il disait, il n’arrivait pas à suivre sa direction.

Le moment qui précéda ce drôle d’échange dura de longues minutes. Ulrik posa lentement son front contre le torse de l’elfe. Ulrik referma lentement ses bras autour de l’homme, savourant cet instant. C’était loin, très loin de ce qu’il avait imaginé, mais c’était ça, leur moment et il ne pouvait rien y changer, malheureusement. Caolann respecta le silence d’Ulrik. Il glissait ses doigts le long de son dos, il pouvait sentir ses muscles se détendre. Ulrik soupira contre le torse de l’elfe. Caolann posa ses lèvres sur le sommet de la tête de l’homme blanc.

« Ulrik, je vais devoir partir maintenant. » Il repoussa lentement l’homme. Cette situation était très étrange. C’était lui qui offrait son cœur, son âme tout entière à Ulrik, c’était lui qui se faisait rejeter avec une certaine violence dans la douleur, pourtant, c’était lui qui devait réconforter l’autre ? Ça n’avait aucun sens. Caolann se releva, dissimulant les larmes qui voulaient couler le long de sa joue. Contrairement à Ulrik qui paraissait toujours froid et détâcher de ses émotions, l’elfe était une vraie boule émotive qui vivait ses sentiments avec force et intensité. À cet instant, il n’avait qu’une idée en tête et elle n’était pas parti, malgré le doux moment qu’ils venaient de partager en silence. Il ne pourrait jamais accepter de vivre dans la même ville qu’un homme l’ayant repoussé. Une idée lui apparut dans l’esprit ; sans doute pourrait-il retrouver Aimé ? Oui, c’est ce qu’il allait faire. Quelques années du moins… Caolann devait laisser du temps à son cœur pour reprendre le contrôle. Il se jura de ne plus jamais succombé à quiconque. Ce n’était pas la première fois que l’elfe partirait comme un lâche, lorsqu’il reviendrait les gens auraient sans doute oublier. Ulrik serait mort de vieillesse. Caolann essuya furtivement la larme qui menaçait dangereusement de glisser. Rapidement, il se pencha de nouveau vers Ulrik et posa une dernière fois ses lèvres sur les siennes. Il ne voulait pas le quitter avant. Le baiser dura quelques secondes pendant lesquelles Caolann en profita pour caresser la joue de l’homme qu’il aimait du revers de la main. Caolann s’enfuit ensuite comme une gazelle… Il alla se réfugier tout juste derrière l’étable. Ulrik finirait par partir à son tour. Une partie de lui souhaitait que l’homme le pourchasse… il le souhaitait très fort.
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06.10.17 0:38
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Douce tempête»

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Ulrik avait les yeux fermés et la tête appuyé contre le torse de l'elfe. Il resta comme ça, ne pensant à rien. La présence de son ami le rassurait tout en le troublant. Cette déclaration d'amour était inattendu pour lui, mais surtout c'était une première pour lui. Il n'avait jamais réfléchi ou pensé à cela avec un homme ou même une femme. Il était toujours été si concentré, si préoccupé, si... porté au bien être des sholiens qu'il s'oubliait.

Lorsque Caolann lui dit qu'il allait devoir partir, Ulrik garda un regard vide sans vraiment comprendre, mais le baiser qui suivit le fit frissonner, non pas de froid, mais d'émotion. Il y avait tellement dans ce baiser que même en étant frigide et glacé, Ulrik perçut malgré tout toute l'émotion - ou du moins une partie - que vivait le demi-elfe.

Abandonné dans la paille, il resta là à avoir froid. Ulrik réalisa qu'il avait sans doute blessé son ami. Cela n'avait sans doute pas été facile, cela avait dû lui demander du courage de lui avouer ses sentiments, et lui, en réaction lui avait dit ne rien éprouver dans ce sens. Pourtant il appréciait vraiment beaucoup, sincèrement Caolann. Il avait de nombreuses qualités et une personnalité coloré qu'il admirait même.

Ulrik se leva. Il devait aller le retrouver pour discuter, lui expliquer, lui dire ... quoi? Il ne pouvait pas lui dire qu'il l'aimait de cette façon, pour le moment... il n'avait jamais imaginé la chose, jamais penser à l'amour peu importe sa forme. Mais il voulait quand même prendre le temps de lui dire qu'il l'appréciait énormément et s'excuser, être là pour lui. Non, Ulrik ne se rendait pas compte que ce n'était pas une bonne idée qu'il tienne ce rôle puisse qu'il était la cause.

Il sortit de l'étable et se demanda où il avait pu aller. Malgré la neige qui tombait et le vent, il trouva les traces de pas dans la neige. Elles étaient légères, mais Ulrik put suivre celles-ci. Elles longeaient le mur extérieur du bâtiment pour ... se retrouver derrière. Caolann ne s'était pas rendu à l'intérieur du château. Il était caché derrière le bâtiment, dehors. Lorsqu'Ulrik le vit, il eut l'impression de voir un animal blessé et abandonné. Il sentit son coeur se serré pour cet ami.

Sans réfléchir, Ulrik détâcha sa propre cape pour la poser sur Caolann, l'en couvrir pour le protéger, le réchauffer, le réconforter.

«Caolann ! ... tu vas prendre froid.»
Il garda les mains à la hauteur des épaules pour tenir la cape, mais surtout pour toucher, offrir un contact au demi-elfe afin qu'il ne se croit pas seul. Ce regard si... charger d'émotion troubla Ulrik. Il n'avait jamais eu d'émotion, ou du moins de vrais émotions humaines qui chamboulent une âme comme celles que vivaient Caolann en ce moment.

«Tu ne peux pas rester là Caolann, tu vas prendre froid. Viens avec moi, rendre avec moi.»
L'intensité du regard le mis mal à l'aise, mais il ne voulait pas être lâche et détourner les yeux. Tremblant autant de froid que de ... fébrilité pour ce qu'il allait faire, Ulrik se rapprocha de Caolann et se pencha sur lui pour poser ses lèvres chaudes sur les paupières emplies de chagrin du palefrenier. Un léger baiser pour chacune, puis il se pencha encore et ses lèvres frôlèrent celle de Caolann.

«Il fait froid Caolann, ne reste pas dehors. Viens avec moi à l'intérieur. Viens avec moi à mes appartements, on discutera, on parlera, ou retournons dans l'étable si tu préfères, mais... ne restons pas ici Cao.»
Il ajusta sa cape sur les épaule de son ami et chercha à le tirer vers lui pour l'entrainer dans son sillage hors de l'arrière de l'étable. Il voulait laisser Cao choisir, mais en l'absence de réponse de ce dernier, Ulrik l'entrainerait "de force" vers le château, vers ses appartements pour pouvoir... il ne savait pas encore, mais Cao avait été si honnête, il s'était dévoilé complètement, alors il devrait peut-être en faire de même...

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